Eh bien voilà. Aujourd'hui je suis de retour avec un article un peu spécial, un peu plus personnel. Beaucoup plus personnel en fait.
Je vais vous raconter ma première année sur Paris (qui se base sur l'année scolaire 2015-2016). J'avais très envie de témoigner de ce long moment avec vous, et j'ai mis du temps à écrire cet article (genre un mois. Et c'est pas encore parfait). Je pense aussi que si je le fait, c'est une manière pour moi de mettre les choses à plat, de prendre du recul et de partager mon expérience pour que les futurs arrivants que je connais ou non, ne soient pas trop étonnés si ils se retrouvent dans le même état que je l'ai été.
Disons que je me revois lors de mon année de terminale, avec des étoiles pleins les yeux, ayant juste hâte de monter sur Paris, de découvrir la ville, de connaitre de nouvelles têtes, de m'éloigner de ma mère, d'avoir mon propre studio, de sortir, d'être une grande fille quoi ! J'avais pleins d'attentes qui aujourd'hui s'avèrent vraies mais qui, sur le coup, s'étaient effondrées. Et j'ai fini par me sentir très, très mal. C'est un peu une manière de "prévenir" que c'est pas forcément comme on l'imagine au premier abord. Après, tout dépend de son propre caractère et vécu, bien sûr. Je ne fais pas de mon cas une généralité !
Je précise que mon but n'est pas de démonter la ville de Paris ni les parisiens car je pense que cette expérience aurait pu m'arriver dans n'importe quelle métropole de France... Je veux juste montrer mon évolution à travers cette ville qui, finalement, m'a faite grandir bien plus que ce je ne pensais en seulement un an !
Je vais donc faire ça comme une analyse, exposant d'abord les éléments qui m'ont fait me sentir mal pour en venir sur mon nouvel état d'esprit ! Je vous laisse donc lire !
Ma nouvelle scolarité
Je suis venue faire mes études supérieures sur Paris car j'avais un but bien précis : entrer dans l'école de mode de mon choix que je visais depuis pas mal de temps (puis bon, Paris, ville de la mode, de la culture, blablabla, beaucoup de raisons de venir étudier ici pour moi). N'ayant pas beaucoup de moyens financiers, je visais donc une école de mode publique et, à travers la France, je n'étais pas la seule à vouloir cette école de grande renommée(exemple: sur à peu près 500 candidature pour la section dans laquelle je suis, nous ne sommes que 24. Autre exemple : sur à peu près 5000 candidatures par an, nous ne sommes que 500 dans l'école).
Je vous passe les détails de mes sélections/entretiens mais ceux-ci ont été très rudes et violents pour moi et cela a fait dégringoler de manière brutale, ma confiance en moi. La raison principale : j'ai été acceptée car après avoir obtenus d'excellents résultats au bac, on a reconsidéré mon dossier. Bien que j'étais très heureuse et finalement méritante, j'avais un mauvais arrière gout. Une impression de ne pas avoir été acceptée pour mes qualités plastiques et graphiques et que je n'allais pas être à la hauteur.
Alors oui, c'est super d'avoir été acceptée dans cette école, j'en ai et j'en avais conscience mais je ne pouvais pas m'empêcher d'avancer à reculons quand je voyais la date de la rentrée arriver. Je sentais qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas et qui aller grave me faire flipper. Déjà de base je n'aime pas beaucoup le changement et même si j'avais envie de celui-ci, je me suis finalement mise à me demander si c'était une bonne idée d'aller sur Paris à l'âge que j'avais...
Quelques jours après la rentrée, je me suis rendue compte qu'effectivement, je n'avais pas le niveau. Je me sentais merdique et je sanglotais -je me transformais plutôt en chute du Niagara- souvent dans les toilettes en me demandant qu'est ce que je pouvais bien foutre ici. Je voyais autour de moi mes camarades qui faisaient des productions de dingues, qui en parlaient aisément et surtout, qui avaient du plaisir à faire ce qu'il faisaient. Moi mon plaisir avait disparu pour faire place à la panique et à une grosse baisse d'estime. Je ne savais pas quoi faire, où aller, comment en parler et je finissais souvent anéantie par la propre pression que je m'infligeais.
Jusqu'au jour où on a changé de sujet.
Ce fut une vraie libération pour moi ! J'ai pu changer complètement d'inspirations et aller vers quelque chose où j'étais plus à l'aise, vers de la couleur, des formes rondes, souples, courbes, de la générosité, du dessin, de la broderie.
Et je me suis souvenue de mon entretient, de ce jour si stressant pour moi où une de mes professeurs actuelles m'avait demandé pourquoi je n'avais jamais puisé l'inspiration dans mes racines mexicaines et dans tous les paysages généreux et colorés que j'ai pu voir grâce à mes nombreux voyages. Et aujourd'hui je sais que c'est parce que je n'en avais jamais eu conscience et que je n'en n'avais jamais eu l'occasion. Jusqu'à mon arrivée dans cette école.
À l'heure actuelle, je me dis que mes professeurs avaient sûrement vu un potentiel et un univers en moi lors des entretiens que je me devais de révéler et dont je devais prendre conscience et que c'est pour cette raison que, en reconsidérant mon dossier, ils m'ont acceptée. Et que oui, je mérite ma place dans cette école. Une seule année derrière moi et je vois déjà l'immense pas en avant que j'ai fait ! Je me rend compte que j'ai réussi à me révéler moi, non pas en tant qu'élève, mais en tant que créatrice, en tant qu'artiste. Et je ne cesse d'évoluer !
Ma vie d'adulte, une claque en pleine gueule
Très vite, je me suis retrouvée face à une chose que je pensais très simple : être adulte. Cette nouveauté m'effrayait un peu et elle s'est révélée encore plus effrayante une fois seule dans cette grande ville qu'est Paris.
C'est à ce moment que je me suis souvenue d'une phrase prononcée par Guillaume Canet dans le film Jeux d'Enfants : "Quand on est gosses on croit naïvement que grandir ça se fait tout
doucement. Des nèfles ouais ! Ça vient te fouetter, VLAN ! Comme une
branche d'arbre quand quelqu'un passe devant toi dans une forêt". Je trouve que c'est très bien dit. Devenir adulte, c'est cette chose qui t'arrive droit dessus, qui te fouette, qui te sonne un bon moment et qui repart. C'est pas si grave que ça, mais sur le coup, tu comprends pas trop et tu paniques facilement.
Je me suis retrouvée du jour au lendemain, à devoir gérer des choses auxquelles on ne m'avait pas -ou peu- préparée : de la paperasse, des loyers à payer, des comptes à ouvrir sur toutes sortes de services (CAF, compte améli, ...) pour ne pas se retrouver dans la mouise, les courses à faire, gérer son budget, établir un constat à l'amiable (oui parce que j'ai eu un énorme dégât des eaux chez moi), devoir prendre des rendez-vous avec les techniciens de mon fournisseur internet pendant 3mois pour avoir enfin internet et du coup manquer des cours, et ainsi de suite. Ça s'enchainait, ça ne s’arrêtait plus.
Cela générait un moi une angoisse énorme (parce que j'angoisse très facilement) que j'avais du mal à gérer. De plus, habiter sur Paris pour sa première année en tant "qu'adulte" ne m'a pas aidé (je l'expliquerais plus bas). Je me suis retrouvée projetée du haut de mes 18 ans fraichement acquis dans un monde dont je ne voyais que la brutalité et la présence permanente d'angoisses du style : "faut absolument que je fasse mon chèque pour xxx" ou bien "j'espère que ma bourse (qui se transformera en salaire) va bientôt m'être versée..." ou alors "OH MON DIEU FAUT QUE JE PAYE MON LOYER" et accepter que ceci doit être ma vie jusqu'à la fin de mes jours. Eh bien... J'ai eu du mal à l'accepter.
"Des détails" me direz vous. "Des détails" me dis-je moi même aujourd'hui. Mais sur le coup, ça en rajoutait beaucoup à mon mal-être. Parce que je m'organisais mal et surtout, je ne voyais pas que je pouvais compter sur l'aide morale et "technique" (on va dire ça comme ça) de ma famille. Ma marraine à pris grandement soin de moi et elle a allégé beaucoup de doutes et de paniques chez moi, en m'aidant à relativiser ou en prenant en main certaines choses que je n'aurais pu gérer. Ma grand-mère (qui est au Népal) m'a beaucoup soutenue moralement aussi. Ma grande tante aussi, son fils et sa femme également. Mon autre grande tante et son mari, mes cousines aussi ! Beaucoup de gens finalement. Et je pouvais bien sûr, toujours compter sur le soutient de ma mère, qui encore aujourd'hui m'aide énormément. Je ne pourrais jamais assez remercier ma famille pour leur soutient et leurs aides précieuses.
Aujourd'hui, j’accepte très bien d'être adulte. Je ne pense pas encore avoir la maturité d'une femme de 40 ans par exemple, mais j'arrête d'angoisser facilement pour des papiers à remplir ou un loyer à payer. J'essaie de relativiser, de m'organiser et de demander de l'aide si jamais le besoin se fait ressentir. Je pourrais même dire qu’aujourd’hui je suis contente d'être adulte et de prendre ma vie en main, moi, toute seule, comme une grande ! Enfin... Presque !
Mon hypersensibilité vs la vie de tous les jours
Je suis hypersensible. Je suis très vite submergée d'émotions positives ou négatives selon ce qui m'arrive. Et cela ne m'a pas grandement aidé dans certains cas bien précis. Mes débuts dans mon école plus ma nouvelle vie en tant qu'adulte m'ont beaucoup fait de mal, certes. Mais je me retrouvais aussi exposée à un nouveau mode de fonctionnement qui m'a perturbée : être dans une grande ville.
Paris est une ville très grande avec beaucoup de monde. Et quand je dis beaucoup de monde, je sous entend que beaucoup de choses se passent.
Alors, je replace un peu le contexte : je viens d'arriver, je ne suis pas au top de ma forme morale et j'arrive de moins en moins à voir les bons côtés de ma nouvelle vie (vraiment, je n'en voyais limite aucun). Et la brutalité et la violence apparente de notre chère capitale m'a frappée de plein fouet, d'autant plus que cela contraste énormément de ma campagne tranquille et bienveillante.
C'est une ville très bruyante, des klaxons, des ding-dings de vélo, des sirènes d'ambulance, de police, de pompiers, des gens qui crient ... On peut vite se sentir agressé sans que ce soit réellement le cas. Il m'arrive parfois de me sentir crispée ou mal juste à cause du bruit.
Paris est très peuplée et selon les arrondissement ou les lieux, il y a plus ou moins de gens. Il m'est souvent arrivé de me faire bousculer violemment sans recevoir d'excuses, même rapides ou bien de me faire agresser sans raisons. Et cela peut arriver à tout moment, dans la rue comme dans le métro comme dans le bus, ... Autre chose qui m'a déboussolée, c'est la froideur de certaines personnes, comme les vendeurs. Pas un sourire, pas un bonjour. Des gestes répétés un peu machinalement, comme des robots. Alors quand on est habitué à discuter avec le postier ou bien la vendeuse du coin et que là, plus rien... Ça fait très bizarre et on se sent un peu seul. Quand j'étais encore très sensible et à moitié déprimée, ça pouvait me miner le moral pour la journée ou bien me faire pleurer. C'était très déstabilisant, surtout que quand avant ça, vous viviez dans un cocon tout doux, comme moi.
Une autre chose qui m'a abattue, c'est le nombre de sans abris. Alors oui, il y en a aussi en province, mais beaucoup moins. Sur les quelques kilomètres que j'ai à faire entre chez moi et mon école, je peux en croiser cinq minimum. Des vieux, des jeunes, des familles entières, des mamies, des papis, tout types de gens, tout types de profils. C'est une chose qui me fait beaucoup de peine et qui m'a souvent fait monter les larmes aux yeux, surtout quand je vois des enfants ou des personnes âgées, je me dis que ça ne doit vraiment pas être facile (pas que ce soit plus simple pour les autres). Je me dis qu'on est jamais à l'abri d'une telle situation et je me demande comment notre société en est arrivée là... Du coup j'essaye toujours d'avoir une petite pièce à leur donner et parfois de la nourriture (genre un paquet de biscuit ou un sandwich). Et quand j'ai rien de tout cela, je leur offre un sourire. Ça peut ne paraitre rien mais croyez moi, le nombre de sans abris qui me disent "au moins vous m'offrez un beau sourire" ça leur fait vraiment plaisir. Car l'ignorance dans Paris est quelque chose de très présent. Vous êtes entourés de beaucoup de gens mais finalement vous êtes seul.
Mais la chose qui m'a beaucoup affectée, comme bons nombre de personnes dans toute la France, ça a été les attentats. Je ne raconterais pas ce moment étant donné que nous sommes tous au courant mais j'ai longtemps eu de très grosses crises d'angoisses ou des pleurs incontrôlés dus à ces évènements. Et de plus, passer tous les jours devant les lieux attaqués me paralysait encore plus. Je ne sortais quasiment plus de chez moi.
Je pense que nous vivons une époque très dure, très brutale. Aujourd'hui, je ne pense pas que Paris soit une "ville horrible" comme je pouvais le soutenir il y a quelques mois. C'est juste le contexte actuel qui peut la faire paraitre comme telle. Mais j'ai réussi à me concentrer sur d'autres aspects de la ville, sur les bonnes rencontres (comme mon petit épicier très gentil), sur les beaux lieux de la capitale, sur ma famille parisienne, sur les architectures ou le street art à chaque coin de rue ! Il m'arrive souvent de lever les yeux, juste pour observer ce qui se passe au loin ou bien le ciel. Je me concentre sur des bruits agréables, comme les rires ou les chants des oiseaux. Et ça marche ! Avant je voyais beaucoup d'aspect négatifs et j'avais tendance à en faire une généralité. Or, maintenant que je me suis faite à cette ville, je vois beaucoup plus les aspects sympathiques et je me suis même surprise à aimer vivre ici !
Mon envie d'une nouvelle dynamique
Vous l'avez compris, arriver sur Paris peut être une grande épreuve. Je sais que d'autres personnes dans ma promo ont aussi eu beaucoup de mal. C'est une ville un peu à part, un peu spéciale, qui peut s'adopter très vite ou bien très lentement.
Personnellement, j'ai du mettre neuf mois, voir dix (le temps d'une année scolaire en fait) pour m'y faire. Et j'ai eu beaucoup de mal. Beaucoup de mal à accepter le bruit, la violence dans la rue - quand je parle de violence, je parle de certaines ignorances. Comme quand une fillette en béquille tombe dans les escaliers et que personne réagit. Ou bien quand un vieillard vient de chuter, peine à ramasser ses affaires et personne ne l'aide. Je ne parle pas de violence physique mais de violence dans le comportement -. Je pense aussi avoir eu du mal à me détacher de ma famille (ma mère et mon petit frère) et de me retrouver seule.
Je suis quelqu'un de solitaire mais ce que j'ai vécu, je l'ai vécu comme un abandon involontaire. Et puis j'ai tendance à ne pas trop montrer quand ça va mal. Quand j'avais envie de pleurer, quand j'étais au plus mal, je m'effondrait chez moi ou bien dans les toilettes de l'école quand je n'en pouvais plus. Je pense que j'ai du pleurer au moins tous les jours, mais c'était une nécessité. Oui, il faut laisser ses émotions prendre le dessus parfois, pour se vider, pour extérioriser la tristesse, pour laisser couler tout le mal.
Pourtant je n'étais pas dans une situation affreuse me diriez-vous ! Je suis dans l'école de mon choix, j'ai un toit et de quoi manger. Mais parfois tout peut aller bien et on peut se sentir mal. Et notre corps à besoin de passer par là. Personnellement, être mal m'a aussi aidé à faire ressortir de vieux problèmes enfouis profondément qu'aujourd'hui je règle avec ma kinésiologue (si tu sais pas ce que c'est, go google). Ça m'a aussi permis de me rendre compte qui était vraiment là pour moi et qui ne l'était pas. C'était un peu comme un grand nettoyage de printemps !
Cette année, quand je suis revenue sur Paris, j'avais très peur. Peur de retomber de nouveau dans les pleurs et l'angoisse que je vivais en continu l'année dernière. J'avais fini par m'isoler, par ne plus sortir dehors à part pour aller en cours, par ne pas profiter de toutes les opportunités que m'offre cette ville. Je me sentais inutile, nulle, je détestait la personne que j'étais devenue, j'avais fini par perdre confiance en moi.
Mais ma famille, mes ami-e-s, mes nouvelles rencontres sur Paris, mes professeurs qui m'ont donné confiance en ma capacité créatrices, le CPE de mon école qui est très présent et très bienveillant envers les élèves qui se sentent mal, ... Toutes ces personnes (et j'en oublie sûrement) m'ont aidé à me sentir petit à petit bien mieux !
Ce transfère de ma campagne à Paris m'a apporté un côté positif qui est que je me suis de nouveau rapprochée de ma mère avec qui je me disputais de plus en plus à la fin de ma terminale. Ça me donne l'occasion d'apprécier les moments en famille que je passe avec elle, son copain et mon petit frère. Avant, j'avais tendance à être le cliché de l'adolescente qui passait ses journées dans sa chambre. Maintenant j'essaie de passer un maximum de temps avec eux, parce que je sais qu'une fois partie, ils vont beaucoup me manquer !
Ce transfère de ma campagne à Paris m'a apporté un côté positif qui est que je me suis de nouveau rapprochée de ma mère avec qui je me disputais de plus en plus à la fin de ma terminale. Ça me donne l'occasion d'apprécier les moments en famille que je passe avec elle, son copain et mon petit frère. Avant, j'avais tendance à être le cliché de l'adolescente qui passait ses journées dans sa chambre. Maintenant j'essaie de passer un maximum de temps avec eux, parce que je sais qu'une fois partie, ils vont beaucoup me manquer !
Je me souviens du jour où j'ai voulu me reprendre en main: c'est quand j'ai décidé de faire ce blog, de réaliser une de mes envies que j'avais parce que merde, la vie est trop courte et trop précieuse ! Je voulais me ressaisir, de redevenir cette fille forte et pleine de joie que je suis au fond de moi. Et j'avoue que ce blog m'y aide beaucoup car en écrivant, en ayant des projets pour moi, je me sens beaucoup mieux.
Tout ça pour vous dire ceci : des fois, tout peut aller bien mais ça ne veut pas die que vous, vous êtes obligés d'aller bien. Si vous vous sentez mal, acceptez le. Laissez le temps au temps, il fait toujours son boulot correctement. N'hésitez pas à pleurer quand vous devez pleurer, à vous mettre en colère quand ça ne va pas et à écouter ce que VOUS vous voulez vraiment. N'ayez pas peur d'avoir des moments de faiblesses et sachez que vous n'êtes jamais seuls. Et surtout, que chaque problème a sa solution, c'est pas forcément ce à quoi on s'attend, ça peut ne pas arriver tout de suite, mais ça vient.
Et quand vous vous sentez prêt à repartir, repartez. La vie met sur votre chemin des épreuves à franchir, qui blessent, qui font mal mais qui ne sont pas insurmontables. Bien sûr, cela reste ancré en nous, mais ça ne doit pas nous empêcher d'avancer. Ça ne doit pas nous freiner. Moi toutes les épreuves que j'ai traversées sont ancrées en moi. Mais elles me donnent envie d'aller encore plus de l'avant, de ne pas me courber devant les difficultés de la vie.
Maintenant je me concentre sur les bons moments et je relativise beaucoup. J'essaie de passer le plus de temps possible avec mes proches et de moins m'infliger une pression énorme par rapport à mes études. Je profite de Paris, de ce qu'elle a à m'offrir. Je profite de mes ami-e-s qui sont sur Paris ou qui sont loin. Et je suis bien contente d'être là où je suis et d'aller là où je vais.
Voilà. J'ai raconté de manière un peu maladroite ce qui m'est arrivé l'année dernière... Je ne suis pas hyper douée en écriture et c'est un peu long mais j'y ai mis du cœur ! Et grâce à ça je me prouve qu'on peut dépasser beaucoup de choses dans la vie. Merci à ceux qui ont lu jusqu'au bout !
Je voudrais aussi faire un petit coucou au gens qui m'ont aidé à me sentir petit à petit bien mieux dans cette ville ! Je vais citer des prénoms et je sais que chacun s'y reconnaitra ! Il n'y a pas d'ordres exclusifs et ces personnes peuvent être près ou loin de moi, avoir eu un rôle très actif ou pas ! Donc un grand merci à Aurine, Christian et Zoïa, Karin et José, Kanek, Jesus, Catalina, Walky et Philippe, Volny, Claire et Zoélie. Marilou, Émile et Marianne, Thomas, Serena, José et Pedro. Merci à tous les gens de ma classe et une pensée spéciale pour Marine ! Merci à Aurélie, Oma, Déborah, Estelle, Eva, Héléna, Clara, Garance, Lisa, Romi, Joffrey, Teddy. Merci à Lucas et à ma chère Nana ♡ Merci aussi aux personnes qui lisent activement ce blog que je les connaissent ou non et merci aux photographes avec qui j'ai travaillé ! J'espère n'avoir oublié personne (oui ça fait un peu Oscar mais pas grave haha !)
Je voudrais aussi faire un petit coucou au gens qui m'ont aidé à me sentir petit à petit bien mieux dans cette ville ! Je vais citer des prénoms et je sais que chacun s'y reconnaitra ! Il n'y a pas d'ordres exclusifs et ces personnes peuvent être près ou loin de moi, avoir eu un rôle très actif ou pas ! Donc un grand merci à Aurine, Christian et Zoïa, Karin et José, Kanek, Jesus, Catalina, Walky et Philippe, Volny, Claire et Zoélie. Marilou, Émile et Marianne, Thomas, Serena, José et Pedro. Merci à tous les gens de ma classe et une pensée spéciale pour Marine ! Merci à Aurélie, Oma, Déborah, Estelle, Eva, Héléna, Clara, Garance, Lisa, Romi, Joffrey, Teddy. Merci à Lucas et à ma chère Nana ♡ Merci aussi aux personnes qui lisent activement ce blog que je les connaissent ou non et merci aux photographes avec qui j'ai travaillé ! J'espère n'avoir oublié personne (oui ça fait un peu Oscar mais pas grave haha !)
Des bisous !
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